Traitements

Des insecticides aux pédiculicides filmogènes : un vrai progrès

L’emploi de pédiculicides

Pendant de nombreuses années, le traitement des poux a reposé sur l’utilisation de médicaments contenant des insecticides (pyréthrines ou malathion, par exemple). Mais ces produits sont devenus de moins en moins efficaces du fait de l’apparition de résistance chez les poux.  

Les antipoux avec un statut de médicament ne sont aujourd’hui plus commercialisés en France. L’apparition de résistance des poux à ces traitements insecticides a en effet conduit au développement de produits pédiculicides qui agissent de façon physique, (en asphyxiant le parasite), comme le diméthicone, une huile de silicone, l’oxyphthirine, le myristate d’isopropyle, l’huile de paraffine, l’huile de coco ou de jojoba, la cire d’abeille, etc. Ces produits sont désormais privilégiés. Ils doivent être associés à un décolleur de lentes et à l’utilisation d’un peigne à dents fines pour détacher les œufs. 

Le diméthicone est une huile de silicone qui tue les poux par une action physique, et non chimique. Elle les enrobe d’un film qui bouche leurs canaux excréteurs. Elle est incolore et inodore. Elle a montré son efficacité dans plusieurs études et semble bien tolérée. Les résistances au produit sont peu probables. Elle est contenue dans différents produits, sous forme de solution en flacon, crème ou spray, à appliquer sur la chevelure. 

D’autres substances sont proposées pour éliminer les poux et les lentes en les engluant ou en obstruant leurs orifices respiratoires : oxyphthirine, myristate d’isopropyle, huile de paraffine, huile de coco ou de jojoba, cire d’abeille, etc. 

Idéalement, les cheveux doivent être lavés avec un shampooing, sans utiliser d’après-shampooing avant l’application d’un pédiculicide. En effet, l’après-shampooing peut enrober les cheveux et protéger les lentes et les poux, ce qui peut réduire l’efficacité du traitement. Le pédiculicide doit être appliqué sur les cheveux et l’ensemble du cuir chevelu. Les échecs de traitement sont souvent dus à une application incorrecte. 

Le conseil supérieur d’hygiène publique de France recommande d’examiner toutes les personnes vivant sous le même toit, de ne traiter que celles qui sont infestées et de les traiter toutes en même temps, afin d’éviter les recontaminations, première cause d’échec du traitement. 

Les produits de parapharmacie asphyxiants, ou « filmogènes », agissent mécaniquement en étouffant poux et lentes : ils les asphyxient en obstruant les orifices par lesquels ils respirent. Ils sont généralement efficaces en une seule application de 15 minutes. L’avantage est qu’ils n’entraînent pas de résistance (contrairement aux produits insecticides) et ne sont pas toxiques, ce qui explique qu’ils ont peu à peu supplanté les insecticides à base de pyréthrine. 

Les méthodes physiques

Il n’existe pas de traitement pour prévenir les poux.

Des mesures de prévention, essentiellement des mesures d’hygiène, peuvent cependant empêcher ou au moins diminuer les risques de contamination. 

Vous avez des enfants scolarisés ou vivant en collectivité : 

Seules les personnes réellement infestées doivent être traitées. Le traitement n’est jamais préventif. 

A noter

Si un membre de votre famille a des poux, il est possible que d’autres en aient aussi.  

Avisez l’école ou le service de garde de votre enfant, ainsi que les groupes dont il fait partie pour que les autres parents puissent inspecter les cheveux de leurs enfants. Un proche infecté, mais non traité est souvent la source du retour des poux. Toutes les personnes ayant des poux de tête doivent être traitées en même temps.  

Des produits sans insecticide chimique, sans diluant agressif, sans parfum, sans colorants. Et sans espoir pour les poux !

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